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Consacrées au Réveil
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L'Eglise et le Gouvernement Civil
LA LOI DE DIEU POUR AUJOURD'HUI
SPECIAL ELECTIONS PRESIDENTIELLES 2017
Qu'enseigne précisément l'Ecriture à propos de la politique?
Force est de reconnaître
l'extrême confusion de l'Eglise française sur ce sujet si important. Dieu
aurait-Il laissé les chrétiens en proie au subjectivisme le plus total,
sans possibilité pour eux de comprendre, d'interpréter les événements
et leurs temps, de juger par des critères objectifs normatifs? La raison
humaine faillible doit-elle être sa propre norme? La politique est-elle
affaire de sensibilités, de goûts et de couleurs? Les chrétiens ne doivent-ils
s'occuper que du salut des âmes? Doivent-ils exclure Dieu et l'Ecriture
de leur positionnement politique?
Beaucoup de chrétiens
ont malheureusement adopté une telle posture dualiste, clamant que "le
royaume de Dieu n'est pas de ce monde", qu'il faut "rendre à César ce
qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu", voulant dire par là qu'il
y aurait deux Cités qui seraient indépendantes et ne se touchent jamais
: La Cité de Dieu et la Cité terrestre.
En est-il
réellement ainsi? L'avertissement du prophète Osée n'a jamais résonné
de manière aussi pathétique qu'en ces jours de grande perplexité
spirituelle où la Parole de Dieu authentique ne se fait plus entendre
comme jadis :
« Mon peuple est
détruit, parce qu il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la
connaissance, je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce ; puisque
tu as oublié la loi de ton Dieu, j oublierai aussi tes enfants. » (Osée 4:6.)
La nation et l'Eglise
françaises sont à la croisée des chemins. L'Eglise fait face, avec les
présentes élections présidentielles de 2017, à la plus grande des menaces,
ce qui la force, plus que jamais, tout d'abord à s'aligner sur la vision
de Dieu afin de comprendre les enjeux spirituels et prophétiques de ces
élections, et ensuite à rechercher Dieu dans la prière et la repentance.
D'un côté, se dresse l'islam ; de l'autre, un fascisme antichrétien d'apparence
démocratique mais en réalité foncièrement corrosif et subversif qui, porté
par la Babel moderne des forces mondialistes et progressistes, monte de
la mer. Les deux s'allient pour former une coalition de forces antichrétiennes
d'une puissance inouïe cherchant à engloutir l'Eglise et avec elle la
civilisation chrétienne tout entière. Et cette coalition est clairement
représentée par le Emmanuel Macron qui vient d'accéder à la présidence
de la République française au soir du 7 mai 2017. Il est temps que les
chrétiens reviennent à Dieu et à Sa loi. Ils doivent se positionner maintenant
clairement en faveur de la vérité. Les textes ci-dessous exposent la perspective
chrétienne biblique.
Sauf le respect dû aux deux candidats, ils ne sont que des épiphénomènes
en comparaison des sourds mouvements tectoniques qui angoissent aujourd'hui la
nation : Deux boucliers souterrains se heurtent, celui de l'identité de la
France [Marine Le Pen] et celui de la bête qui monte de la mer [Emmanuel Macron],
la dernière Babel dont parle l'Apocalypse. Le résultat du vote prochain ne
changera à rien cette géologie spirituelle, tôt ou tard le séisme doit avoir
lieu. Cependant si Dieu parle aux nations par cette image violente, elles ne
sont pas à ses yeux de simples masses inertes à la dérive ; Il les compare
plutôt à des arbres, qu'Il a plantés, greffés, qu'Il surveille attentivement,
et qu'Il jardine secrètement. Il y a donc de l'espoir pour chacune d'elles ! À
condition, à condition toutefois de finir par plier le genou devant Lui... ?
Si c'est pour répondre que Dieu contrôle tout, qu'Il est le Maître de
l'Histoire, que les temps et les cSurs des rois sont en sa main, la question
est superflue : Les croyants en sont bien convaincus. La difficulté consiste à
imaginer COMMENT Dieu pourrait intervenir dans une élection, pour en changer le
résultat. Prenons l'exemple du second tour qui vient ; un sondage annonce la
victoire de monsieur Macron avec une "certitude" de 92%. Que cette
évaluation soit fantaisiste ou fondée, si monsieur Macron l'emporte, il semble
raisonnable d'en conclure que Dieu n'aura rien fait de spécial pour empêcher ce
qui était prévisible, à vue humaine ?
Ce
matin, alors que j'étais dans la recherche de mon Dieu, une profonde contrition
m'a saisie. Tandis que Haman, élevé au plus haut rang s'apprête à monter au
pouvoir et à prendre des édits pour s'opposer aux lois du Dieu des
cieux, -par la généralisation et la propagation des enseignements auprès
des petits des pratiques homosexuelles et autres perversités, de les soustraire
à l'éducation de leurs parents, d'accroître la politique des avortements, de
l'euthanasie, du suicide assisté, et enfin de l'enseignement de l'islam dans
les écoles, en plus de la construction accrue des mosquées financée par les
communes, et de la création d'un corps d'imams diplômés d'État et donc financés
par les fonds publics, et appelés à enseigner l'islam notamment dans les écoles
dans le cadre des cours de religions -, les chrétiens semblent impassibles.
Considérant ces élections comme étant les affaires terrestres, beaucoup s'en
désintéressent. Ils pensent être à l'abri dans leurs églises avec la liberté de
culte garantie pour toujours. Le jour où les terroristes débarqueront dans les
églises évangéliques, ils comprendront que nous sommes, bien que non du monde,
encore dans le monde.
Lorsque Mardochée a demandé à Esther de faire sa part, et qu'elle a voulu s'en
extraire, il lui a répondu : "Penses- tu échapper parce que tu es au
palais?" Pensons- nous être pour toujours en sécurité derrière les murs de
nos églises, et que seuls les chrétiens du Moyen-Orient sont exposés à la
persécution ?
Nous
pensons que l'Église de l'Ouest est en train de s'amuser. Nous sommes
troublés par la frivolité de certaines de leurs réunions. Chez nous,
ceux qui participent à nos rassemblements sont brisés et contrits et
ils versent beaucoup de larmes pendant que les chrétiens occidentaux
racontent des blagues. Cela a pour effet des résultats très différents.
Nous pensons que l'Église de l'Ouest est ligotée par les traditions
et les programmes et qu'elle ne peut pas suivre les multiples directions
du Saint-Esprit. Nous devons nous assurer d'avoir cette ligne directe
avec le Saint-Esprit et nous mettre sérieusement à l'écoute de sa voix.
Les chrétiens de l'Ouest ont été capables d'éliminer Christ et sa présence
directe en leur sein. J'ai l'impression que toute la chrétienté de l'
Ouest va mettre un certain temps avant de se rendre compte que Jésus
n'est plus avec elle depuis longtemps. Il est parti ailleurs. Il n'est
plus du tout avec elle.
Ainsi, conformément à cette demande et
en plein accord avec l'avis du sénat, je désigne par cette proclamation
et mets à part le jeudi 30 avril 1863 comme jour d'humiliation nationale,
de jeûne et de prière. Je demande donc à toutes les personnes de s'abstenir
en ce jour de leurs occupations habituelles et de s'unir dans les lieux
de culte et dans leurs maisons respectives pour faire de ce jour un
jour saint pour le Seigneur et consacré à l'humble accomplissement des
devoirs religieux propres à cette occasion solennelle. Tout cela accompli,
dans la sincérité et la vérité, appuyons-nous humblement sur l'espérance
que nous donnent les divines Ecritures que le cri de la nation sera
entendu en haut et qu'il y sera répondu par des bénédictions; non seulement
par le pardon des péchés de la nation, mais également par le retour
à l'unité et à la paix comme dans le passé pour notre pays divisé et
souffrant.
Figure prophétique
singulièrement attachante et longtemps solitaire, Groen a défini,
décrit et combattu la grande religion des temps modernes qu'est
l'humanisme (l'homme rendant un culte idolâtrique
à l'Homme). Pour lui, la Révolution française,
en son esprit profond, s'inscrit dans la continuité de la (prétendue)
Renaissance des XVème et XVIème
siècles et des (prétendues) Lumières du
XVIIIème siècle, avec leur rejet de la Parole
de Dieu, leur rejet du Seigneur Créateur et Sauveur, Père,
Fils et Saint-Esprit, et leur exaltation de l'Homme divinisé
et prétendument autonome, de sa raison et/ou de ses sentiments.
Groen a démontré
quel est le choix inéluctable devant lequel, hommes et nations,
nous sommes placés : Révolution ou Réformation.
Il a démontré l'actualité de l'exhortation biblique
et divine : "Choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir" (Josué
24:15).
Rushdoony a fort bien discerné
que : "la raison pour laquelle certains chrétiens choisissent
de chercher un fondement ("de la morale et du droit", P.C.) en l'homme,
c'est qu'ils aspirent à trouver un terrain commun à tous
les hommes et à toute la réalité hors de Dieu.
Ils veulent échapper à ce qu'ils appellent un "système
sectaire de pensée". Ils affirment la nécessité
d'une philosophia perennis, d'une philosophie permanente
qui serait commune à tous les hommes en tant qu'hommes, en dehors
de toute considération théologique. Ces chrétiens
pensent qu'ainsi ils peuvent établir les vérités
de la religion chrétienne d'une manière rationnelle satisfaisante
pour tous; et qu'en place d'une révélation exclusive et
bornée pourra être établi un terrain commun d'entente.
A l'inverse, tout chrétien
fidèle est appelé à "sanctifier en son cSur
le Christ Seigneur, à être toujours prêt à
la défense (en grec : apologia), avec douceur et respect, de
l'espérance chrétienne devant quiconque lui en demande
compte" (1 Pierre 3:15-16); "les armes que nous utilisons
dans notre combat ne sont pas d'origine humaine ; leur puissance
vient de Dieu, pour la destruction des forteresses ; nous détruisons
les faux raisonnements et tout ce qui se dresse orgueilleusement contre
la connaissance de Dieu, faisant captive toute pensée pour l'amener
à obéir au Christ" (2 Corinthiens 10:4 et 5).
Si, chaque fois que l'Église,
la chrétienté, traverse, comme aujourd'hui, un temps transitoire
de ténèbres et de jugement divin bien mérité,
les chrétiens fidèles se mettaient à désespérer
et à céder au pessimisme, ce serait au mépris de
la prophétie, de la promesse, du Christ Lui-même. Ce qui
doit compter pour nous d'abord, ce ne sont pas les événements
d'actualité dont nous sommes ou dont nous croyons être les
témoins, et qui arrivent par la volonté de Dieu notre juge,
mais, en priorité, ce que nous dit la Parole infaillible de Dieu.
Notre foi ne doit pas s'établir sur ce que nous croyons voir mais
sur ce que nous devons croire. "Nous marchons par la foi et non par
la vue", dit S. Paul, disant aussi : "Les souffrances du temps
présent ne sont pas comparables à la gloire qui nous sera
révélée." Ce n'est pas en nous bornant à
ce qui se passe aujourd'hui, mais en nous fiant sans réserve aux
affirmations, commandements et promesses de Dieu, inscrites par l'Esprit
dans le Texte sacré, que nous serons fidèles et nous opposerons
à l'Adversaire.
Jean-Jacques Rousseau, l un des principaux philosophes
français des Lumières du XVIIIe siècle qui niait le christianisme
orthodoxe, croyait que l humanité est incapable de créer un système de lois qui
puisse administrer ce qui pourrait ressembler même de très loin à la justice.
Les chrétiens sont d accord avec Rousseau sur ce point. En effet, Rousseau s est
remarquablement rapproché d une description de l attitude chrétienne face à la loi
lorsqu il écrivait que pour découvrir les meilleures règles de société qui
conviennent aux nations, « il faudrait une intelligence supérieure qui vît
toutes les passions des hommes, et qui n'en éprouvât aucune. » Il faudrait
que cette intelligence, affirmait-il, « fût sans aucun rapport avec notre
nature, et la connût à fond; [une intelligence] dont le bonheur fût indépendant
de nous, et qui pourtant voulût bien s'occuper du nôtre; enfin, qui, dans le
progrès des temps se ménageant une gloire éloignée, pût travailler dans un siècle
et jouir dans un autre. Il faudrait des dieux pour donner des lois aux hommes. »
Plus exactement, il faudrait le véritable seul Dieu qui a
créé l humanité pour donner des lois aux hommes. La loi biblique offre à
Rousseau (et à quiconque cherche une source véritable pour le droit) un réel
Législateur, plus parfait que tout ce que pourrait imaginer Rousseau.
Rousas
Rushdoony observe que « peu de choses sont aussi mal comprises que la
nature et la signification de la théocratie. Il est communément assumé qu il
s agit du règne dictatorial d hommes autoproclamés qui prétendent diriger au
nom de Dieu. » La réalité n est pas aussi simplette. C est l historien
judéen Flavius Josèphe (37-100) qui inventa le mot théocratie vers l an 93. Il la définit comme suit :
« Placer toute souveraineté dans les mains de Dieu. »
Étymologiquement, le mot théocratie provient de theos, Dieu, et kratos,
pouvoir. Théocratie signifie donc littéralement pouvoir de Dieu ou pouvoir à
Dieu.
Mais
quel Dieu (ou dieu) exactement ? Pierre Courthial et Rousas Rushdoony
remarquent : « En toute
culture, le droit, la loi est d'origine religieuse. [...] La source du droit
est le dieu de toute société. Si la raison humaine est la source du droit,
c'est que la raison humaine est le dieu de cette société-là. Si c'est une oligarchie,
ou une Cour suprême, ou un Sénat, ou un chef d'État qui est à la source du
droit, cette source est alors le dieu du système. [...] L'humanisme moderne, en
plaçant la source du droit dans le peuple ou dans l État, désigne le dieu de
son système. » La théocratie est donc
inévitable : Tout pouvoir, quel qu il soit (étatique ou non-étatique), est
nécessairement théocratique, d une manière ou d une autre. Aujourd hui, la
plupart des théocraties dans le monde sont malheureusement des théocraties
païennes.
- L'esprit du Calvinisme : L'Affirmation de la Souveraineté Absolue de Dieu - par John Clover Monsma
Et c est avec ce torrent de
montagne que je comparais mon pays.
Sa vie a été nourrie, soutenue
et fortifiée souvent polluée malheureusement par de nombreux affluents.
Certains hommes, dans leur étude des origines de la nation, ont effectué des
recherches sur ces affluents, souvent avec une étonnante minutie, mais il ne
semble pas qu ils soient allés au-delà de ces affluents.
Et pourtant la source principale se trouve dans d autres régions.
Elle se trouve, bien haut et
loin, dans les neiges, là où le ciel touche la terre là où Dieu est en
communion avec l homme.
Elle se trouve dans la
religion.
Et la forme de cette religion
était le calvinisme.
Il existe
une pensée, assez courante dans certains milieux « évangéliques », au
sujet du témoignage de Jésus-Christ relatif à la politique qui contredit tout
l enseignement biblique sur ce sujet. Apocalypse 19:10, nous dit que « le
témoignage de Jésus est l'esprit de la prophétie. » Qu est-ce donc alors
que l « esprit de la prophétie » ? L'esprit de la prophétie,
nous montre Apocalypse 11, en parlant du témoignage prophétique des deux
témoins, n est autre que la proclamation de la Loi de Dieu par l Église fidèle
afin de condamner publiquement les péchés couramment pratiqués dans la société,
ceci même si cela doit conduire comme cela a souvent été le cas dans
l histoire au martyre du prédicateur. Puis, suite à la conviction de péchés
qu une telle proclamation céleste de la loi divine suscite, viendra l annonce
du message de l'Évangile de notre salut. La séparation bien trop fréquente
de la proclamation de la Loi de celle de l'Évangile a, depuis quelque trois
siècles, été l'une des faiblesses les plus terribles du protestantisme..
Les
Dix Paroles données à Moïse par Jésus-Christ au Mont Sinaï peuvent être
considérées comme constituant les premiers principes de toute pensée éthique,
tout comme les premiers chapitres de la Genèse contiennent les premiers
principes de la métaphysique, de l ontologie et de l épistémologie. Ces
principes éthiques existaient bien avant leur première formulation explicite au
Mont Sinaï, et sont l expression de ce qui se trouve au cSur du caractère juste
et saint de Dieu et, par conséquent, de la loi naturelle (créationnelle),
exprimant l ordre de la création.
L ancienne théologie, celle de saint Augustin par exemple,
n opérait ici qu une double distinction, celle entre la loi morale, d une part,
(qui incluait la différenciation qu opéraient Thomas d Aquin et Jean Calvin
entre loi morale et loi judiciaire) et la cérémonielle, de l autre.
Tout ceci est fort bien connu des milieux se réclamant de la théologie
réformée classique telle qu elle a été enseignée par le passé par des hommes
tels Jean Calvin, Pierre Viret, François Turrettini ou Bénédict Pictet et par
leurs successeurs du siècle passé, les Benjamin Warfield, Herman Bavinck, John
Murray, Louis Berkhof, Rousas Rushdoony et Greg Bahnsen et, dans le monde
francophone, par les figures de Pierre Marcel, Pierre Courthial, Aaron Kayayan
et Paul Wells. Mais, par cette modeste étude, je souhaiterais brièvement
attirer l attention du lecteur sur une toute autre dimension de l enseignement
biblique relative aux divers aspects de la loi Divine, une dimension présente
dans la théologie patristique et scolastique, mais souvent ignorée dans nos
milieux évangéliques et réformés.
Il apparaît donc de ces données bibliques
qu un appel à quelques passages scripturaires plaqués artificiellement sur
notre situation actuelle, occulte volontairement la dimension religieuse et
cultuelle de l assimilation de l étranger dans l Ancien Testament. A tout le
moins ce décalque artificiel a pour but de remplacer la religion biblique et
ses exigences éthiques et cultuelles (aussi bien pour l autochtone que
l immigrant) par une religion humaniste sécularisée : dans la mesure où les
lois de la République y font office de Loi suprême, les immigrants qui
accepteraient de s y soumettre peuvent (devraient) être mis sur le même pied
que les immigrants dans l Ancien Testament. Nous avons naturellement là affaire
à un christianisme non-doctrinal étranger à la parole de Dieu ».
"En 2018 le CCNE (Comité consultatif national
d éthique) organise les États Généraux de la bioéthique, phase préalable à la révision
de la loi de bioéthique de 2011 prévue pour cette fin d année.
Cette consultation sous forme de débat public
cherche à sonder l opinion de la société française sur 9 thématiques :
cellules souches et recherche sur l'embryon, examens génétiques et médecine
génomique, dons et transplantations d'organes, neurosciences, données de santé,
intelligence artificielle et robotisation, santé et environnement, procréation
et société, prise en charge de la fin de vie.
Nous nous demanderons dans quelle mesure les États
Généraux de la bioéthique de 2018 ne sont pas une nouvelle étape de la révolution
procréatique.
Dans cet article, nous nous intéresserons plus
spécifiquement à la thématique de la procréation, entendre la Procréation
Médicalement Assistée (PMA), indifféremment appelée Assistance Médicale à la
Procréation (AMP)."
Peut-on
considérer que celui qui veut m imposer la Charia, une culture du péché, une
fausse religion, la polygamie et qui n a aucun respect pour l Etat de droit et
les valeurs chrétiennes est mon prochain (À»·Ãw¿½) ?
Est-il
du devoir de chacun de tendre l autre joue à celui qui le gifle ?
Est-il
du devoir du magistrat de tendre la joue gauche à celui qui lui frappe la
droite ?
Est-il
du devoir de l Etat de laisser faire l agresseur ?
A qui
est destinée l éthique du sermon sur la montagne ? A qui
s adresse-t-elle ? Et dans quelle situation ?
Dans son livre
référence L essence du politique (Dalloz, 2003), Julien Freund
caractérise l action politique autour de trois dimensions fondamentales : la
relation du commandement et de l obéissance, la relation du privé et du public,
la relation de l ami et de l ennemi. Lorsqu il s agit des ennemis, il importe
de nommer autant ceux à l intérieur que ceux à l extérieur du pays.
Nous allons examiner
quels sont les ennemis désignés par monsieur Macron et nous chercherons à en déduire
sa vision de l homme et du monde.
Kuyper était un homme de conflit, de juste dispute, mais il était
également un homme à la piété la plus sincère. Au sein de sa famille, il était comme un prêtre. Ses
enfants et ses domestiques étaient conduits dans la vérité biblique par le plus profond des
érudits qu il était, lors des moments de prière familiale. Les savants et les hommes d Etat
qui s assirent à sa table d hospitalité devaient se sentir surpris lorsqu ils voyaient leur hôte
s agenouiller et invoquer, comme un enfant, le Père céleste.
A l époque actuelle, la nature du
postmillénarisme historique dans les milieux réformés est l objet d une bien
curieuse incompréhension. Certains croient que la position postmillénariste
historique ne s intéressait généralement qu aux réveils, aux missions et à la
conversion d Israël. En guise de corollaire, il est cru que ce qui pourrait
être appelé « postmillénarisme reconstructioniste, » qui insiste sur
la restauration de l ensemble du modèle de vie édénique découlant de la
régénération personnelle et de l obéissance à toute la Loi de Dieu, est une
aberration récente qui rompt avec cette foi réformée historique. C est en
réalité l inverse qui est vrai.
Rushdoony
impute à une eschatologie défaitiste d avoir contribué à produire des églises
qui débattent de manière interminable et tatillonne sur des détails des lois
ecclésiales, mais font abstraction de l effondrement radical de la
civilisation. Ce point, qui certes est affirmé dans une tournure hyperbolique,
peut être débattu, mais ne devrait pas être ridiculisé. Pour beaucoup d entre
nous, il nous semble très raisonnable, et nos observations confirment trop
souvent la validité de l accusation.
Les
auteurs et conférenciers amillénaristes et prémillénaristes affirment clairement
en général le fait que nos victoires présentes sont uniquement personnelles
(individualistes), intérieures et « spirituelles. » Mais la victoire
externe pour le Royaume est ajournée. Les auteurs amillénaristes accusent
généralement les prémillénaristes (et dernièrement les postmillénaristes) de
désirer un millénium charnel, terrestre, matériel, comme si une création matérielle,
physique, terrestre était quelque chose de mauvais
Christ remettra le royaume à son Père. Le royaume, par conséquent,
est une réalité précédant la « fin. » Dans la seconde clause, la destruction de
toute autorité est déjà devenue une réalité - « il aura déjà détruit toute
domination, toute autorité et toute puissance » quand le telos viendra. Le telos suivra donc le règne de
Christ et la consommation du
royaume, puisque l assujettissement de ses ennemis est déjà effectif. Par conséquent,
aucune domination, aucune autorité, aucune puissance ne persistent après le telos. Ce point de vue est
affirmé encore plus en 15:25.
L'historien
et missionnaire calviniste Peter Hammond résume dans cette présentation
PowerPoint l'enseignement des réformateurs et puritains sur l'islam. On
y apprendra que ces derniers avaient compris que l'Ecriture identifie
l'islam comme l'Antéchrist du Moyen-Orient. Une compréhension vitale
qui éclaire les événements dramatiques de notre époque présente.
Mon premier
livre, « antichrist : Islam s Awaited Messiah » (« L'antichrist : « Le Messie
que l'Islam attend ») publié en 2006, a été réédité par la suite sous le nom «
The Islamic antichrist » (« L'antichrist Islamique »).
Ce livre qui
compare l'eschatologie (l'étude de la fin des temps) islamique et
l'eschatologie biblique est une
trompette qui sonne l alarme. Je suis fermement convaincu que l'Islam est le
plus grand défi que l'Eglise va devoir affronter avant le retour de Jésus.
Malheureusement la plupart des croyants sont encore endormis ou refusent de
voir la réalité. J ai mis tous mes efforts dans « The Islamic antichrist » pour
réveiller les croyants, en abordant le rôle et les enjeux imminents de l'Islam
dans les derniers jours. Dans ce livre, il y a aussi un appel à imiter Jésus, à
embrasser la croix, et à se tourner sans crainte vers le monde musulman. Nous
devons contribuer au salut des musulmans en leur partageant la bonne nouvelle
de l Evangile.
« L'antichrist
Islamique » met en parallèle les récits et la vision biblique de la fin des temps
en les comparant avec les enseignements de l'Islam. L'image qui en ressort nous
éclaire sur une triste réalité : en tant que système religieux, l'Islam a tous
les attributs de l'antichrist. Les doctrines fondamentales de l'Islam sont en
complète contraction avec celles du christianisme. Ce que la Bible déclare
saint et essentiel devient le plus grand des blasphèmes pour l'Islam. La foi
chrétienne est fondée sur le fait que Dieu Lui-même s'est fait homme en Jésus
le Messie. D après le Coran, croire en l'incarnation est le pire des
blasphèmes. Ceux qui croient en l incarnation sont maudits par Allah et
subiront « un douloureux châtiment » dans cette vie et dans celle à venir. A
bien des égards, le récit de la fin des temps présenté dans l'Islam est tout
simplement l'inverse de celui qui nous est présenté dans la Bible. Bien que nous ne puissions pas résumer
ici l'ensemble du livre, voici quelques brefs exemples pour vous brosser le
tableau.
- Vidéos Apologétiques sur l'Islam - par Prager University

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