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Articles et Messages d'E.M. Bounds

Le zèle est un élément contagieux mais pas populaire. Nos pères prenaient leur thé brûlant; nous le prenons, quant à nous, glacé. Le christianisme glacé est plus populaire et a plus de saveur que le thé glacé. Nous pouvons supporter dans nos églises juste assez de chaleur pour calmer les frissons, mais pas plus, sinon cela devient offensif..

Aimer Jésus, c'est languir d'être avec Lui. Aimer Jésus, c'est penser à Lui. Aimer Jésus, c'est Lui obéir, Lui obéir volontairement et implicitement, non par faiblesse ou à contre-cœur. .

L’onction est donnée au prédicateur, non par l’étude, mais dans la chambre secrète. Il s’agit de la distillation céleste venant en réponse à la prière. C’est l’exhalation la plus douce du Saint-Esprit. Elle imprègne, adoucit, tranche et tranquillise. Elle porte la Parole comme une dynamite, comme du sel, comme du sucre; fait de l’auditeur soit un coupable, soit un saint, le réduit en larmes comme un enfant ou le vivifie comme un géant; elle ouvre son cœur ou sa bourse aussi délicatement, et néanmoins avec autant de force que le printemps fait croître les feuilles.

D'une façon ou d'une autre, la prière, en particulier pour les serviteurs, est tombée en désuétude ou a été sérieusement dépréciée. Il nous est arrivé d'entendre cette pratique mise en accusation, comme si cette nécessaire dépendance de Dieu était un scandale et devait rabaisser le ministère, l'empêcher d'être vraiment efficace. Il est évident que cela offense l'orgueil des diplômés et leur propre suffisance; mais, si le service divin permet ces choses, il a besoin d'être scandalisé de la sorte. II est comme un navire en perdition, loin de tout secours.

Le cœur débordant, pleins d'héroïsme et de compassion, doivent être les hommes qui se saisissent et transforment une génération pour leur Dieu.

La dévotion est un état d'esprit qui se trouve chez quelqu'un d'entièrement consacré à Dieu. C'est un esprit de révérence, d'émerveillement, de crainte de Dieu. C'est un état de cœur qui se manifeste devant Dieu dans la prière et l'adoration, qui est opposé à tout ce qui ressemble à la légèreté d'esprit, la plaisanterie mondaine, le bruit et la fanfaronnade. La dévotion a sa demeure dans le royaume du calme; elle se tait devant Dieu. Elle est sérieuse, pensive, méditative. La dévotion appartient à la vie intérieure, elle habite "en cachette", mais apparaît aussi dans les réunions publiques du sanctuaire. Elle fait partie de l'esprit même de la véritable adoration, et relève de l'essence même de l'esprit de prière.

Plus ces prières sont mortes et plus elles deviennent longues. Il faudrait un appel à faire des prières courtes, vivantes, venant réellement du cœur, des prières par le Saint-Esprit, directes, bibliques, ardentes, simples. Une école pour enseigner aux prédicateurs comment prier, dans la signification que Dieu y place, serait plus bénéfique à la vraie piété, à la vraie adoration et à la vraie prédication que toutes les écoles de théologie. Faisons une pause. Arrêtons-nous! Considérons attentivement nos voies! Où en sommes-nous? Que faisons-nous? Parlons-nous pour tuer, prions-nous pour tuer? Prier Dieu! le Grand Dieu, le Créateur de tous les mondes, le Juge de tous les hommes! Quel respect nous devrions avoir! Quelle simplicité! quelle sincérité, quelle vérité jusque dans les motifs les plus secrets! Combien nous devrions être réels, naturels, y mettant tout notre cœur! Prier Dieu, le plus noble exercice, le plus sublime effort de l'homme, la chose la plus réelle.

Les hommes que Dieu a utilisés le plus dans ce monde ont été tôt sur leurs genoux. Celui qui gaspille ses heures matinales, avec leurs opportunités et leur fraîcheur, en d'autres recherches que celle de Dieu, fera de bien pauvres tentatives pour L'atteindre tout le reste du jour. Si le Seigneur de l'Ecriture n'occupe pas nos premières pensées, s'Il n'est pas l'objet de nos premiers efforts matinaux, Il demeurera à la dernière place par la suite.

Au témoin de Christ, il est ordonné de prier aussi bien que de parler. Sa mission est incomplète s'il n'accomplit pas les deux choses aussi sérieusement l'une que l'autre. L'ambassadeur peut parler avec toute l'éloquence des hommes et des anges; mais jusqu'à ce qu'il puisse intercéder avec une foi qui enrôle tout le ciel de son côté, son message sera "comme un airain qui résonne ou une cymbale qui retentit" en ce qui concerne son utilisation par Dieu à des fins de salut et d'éternité.

Le véritable ministère est donc oint de Dieu, fortifié par Dieu et créé par Dieu. L'Esprit est sur le messager comme une puissante Onction, le fruit de l'Esprit est dans son cœur. L'Esprit de Dieu a donné la vie à l'homme et à la parole; sa prédication donne la vie comme la source donne la vie, comme la résurrection donne la vie. Elle donne une vie ardente comme l'été la donne, une vie fructueuse comme l'automne la produit.

La principale caractéristique de tous les vrais envoyés de Dieu a toujours été d'être des hommes de prière. Souvent différents en beaucoup de choses, ils avaient toujours un centre commun. Ils ont pu débuter de points divers, ils ont pu voyager par des routes différentes, mais tous ont convergé vers un même point: ils étaient un dans la prière. Dieu était pour eux le centre d'attraction et pour eux la prière était le seul chemin qui conduise vers Lui. Ces hommes ne priaient pas occasionnellement; ils ne prenaient pas quelques minutes régulièrement ou par à-coups. Ils se tenaient tellement devant leur Seigneur que leurs prières entraient dans leur caractère et les façonnaient; ils priaient tant que cela affectait leur propre vie et la vie des autres, jusqu'à écrire eux-mêmes l'histoire de l'Eglise et influencer le cours des événements.

Parler aux hommes pour Dieu est une grande chose, mais parler à Dieu en faveur des hommes, est encore plus grand. Celui-là ne parlera jamais bien, et avec un réel succès aux hommes pour Dieu qui n'a pas d'abord bien appris comment parler à Dieu pour les hommes. Bien plus que cela encore: des paroles sans prière, du haut de l'estrade ou hors d'elle, sont des paroles au pouvoir mortel.

Ce dont l'Eglise a besoin aujourd'hui n'est pas plus de technique ou de meilleurs outils, plus de nouvelles organisations ou de nouvelles méthodes, mais d'hommes dont le Saint-Esprit puisse se servir, hommes de prière, puissants dans la prière. Le Saint-Esprit ne se répand pas au travers des méthodes mais au travers des hommes. Il ne vient pas faire des miracles avec les ordinateurs, mais avec les hommes. Il ne revêt pas les plans, mais les hommes, les hommes de prière.

Les prières des conducteurs véritablement saints et apostoliques sont le meilleur moyen de faire des saints de ceux qui ne sont pas apôtres. Si les conducteurs de l'Eglise qui a suivi celle des apôtres avaient été aussi exigeants et fervents en prière que l'avaient été leurs prédécesseurs, les temps tristes et sombres de la mondanité et de l'apostasie n'auraient pas souillé l'histoire et arrêté en partie l'avancement de l'Eglise de Jésus-Christ.

De toutes ses multiples et diverses forces, la prière aide la bouche à annoncer la vérité, librement et dans Sa plénitude. Il est nécessaire de prier pour le prédicateur; le vrai prédicateur est le produit de la prière. Il faut prier pour la bouche du messager; elle doit être ouverte et débordante par la prière. Une bouche sainte est le résultat de la prière, de beaucoup de prières; une bouche courageuse vient de la prière, de beaucoup de prières.

Mais qu'en est-il de l'Onction? C'est cette chose indéfinissable qui fait d'un sermon une prophétie (c'est-à-dire une parole venant de Dieu). C'est ce qui distingue et sépare la prédication de tout autre moyen d'expression. C'est ce qui est divin dans le message. Elle le rend pénétrant pour ceux qui ont besoin d'être convaincus. Elle distille la rosée à ceux qui ont besoin d'être rafraîchis. Cette présence du Saint-Esprit est donnée à l'homme de Dieu dans son étude, dans son lieu secret. C'est ce que les cieux distillent en réponse à sa prière. C'est le souffle le plus doux du Saint-Esprit.

Aucune somme d'argent, de génie, ou de culture ne peut amener les choses à bouger pour Dieu. La sainteté fortifie l'âme, enflamme le chrétien de l'Amour même de Dieu, le remplit du désir de connaître plus de foi, de prière, de zèle, de consécration: c'est là le secret de la puissance. C'est cela qu'il nous faut et que nous devons avoir: des hommes, incarnation d'une ardente consécration pour leur Maître.

Le premier élément, dans un réveil dont les effets persistent, est que le réveil prend sa source depuis l'intérieur de l'Eglise, l'excroissance native de la condition spirituelle de l'Eglise. Les soi-disant réveils ne tirent pas leur source de la repentance, de la foi et des prières de l'Eglise, mais sont induits par des forces étrangères et externes. Un grand nombre de mouvements religieux de notre époque ne trouvent en rien leur fondement dans les affres de l'enfantement de l'Eglise. Par des pressions extérieures, la présence et la réputation d'un évangéliste, de chanteurs importés ou de chants importés, un intérêt est éveillé, une impression de passage est produite, mais tout ceci est bien différent des préoccupations éveillées par la présence de Dieu et par la puissante force de Son Esprit tout-puissant.

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